Sécheresse sans précédent

Cet été et ses nombreuses vagues de chaleur ont aussi été particulièrement marquées par le faible taux de précipitation.

Au cours de juillet 2022, la pluviométrie a été déficitaire de 85 % sur l'ensemble de l'Hexagone d'après Météo France : "juillet 2022 est le mois de juillet le plus sec sur la période 1959-2022 à l’échelle nationale. Il se classe au second rang des mois les plus secs tous mois confondus derrière mars 1961, déficitaire de près de 90 %".

3e rang des mois de juillet les plus chauds depuis le début du 20e siècle et le début des relevés thermiques.
 

L'indice d’humidité des sols superficiels est déficitaire sur la totalité du pays et que les sols se sont nettement asséchés et sont devenus souvent très secs, notamment sur le Nord-Ouest et les régions méditerranéennes.

Cette sécheresse a des conséquences sur les productions agricoles, d'après le site aa.com les rendements sont en forte baisse :

La récolte de blé dur baisserait de 14,2 % en France, à 1,4 million de tonnes, sur un an et de 19,1 % par rapport à la moyenne 2017-2021, avec des disparités régionales importantes.

Quant à la production de protéagineux, celle-ci serait "en baisse de 17,2 % par rapport à 2021, en lien avec un recul des surfaces de 19,2 % sur un an et malgré un rendement quasi-stable".

La production de colza serait en hausse de 31,6 % sur un an, à 4,3 millions de tonnes, grâce à la forte progression des surfaces exploitées et la hausse plus relative du rendement.

D'autant plus inquiétant quand on sait que de nombreux éleveurs ont annoncé avoir déjà puisé dans les réserves d'herbage de l'hiver pour nourrir les bêtes. On peut s'attendre à une hausse des prix de la viande et des légumes d'ici l'automne