Crise ukrainienne : vers une industrie de guerre ?
La situation en Ukraine continue de susciter des répercussions inattendues sur l'industrie française, avec des discussions en cours sur la possibilité d'appliquer des réquisitions et des cadences imposées dans le secteur.
Face à la détérioration de la situation sur le front ukrainien, le gouvernement explore des solutions pour accélérer la production d'équipements militaires, notamment en envisageant des réquisitions ou en imposant des priorités aux industriels.
L'Ukraine, en proie à une pénurie de munitions, peine à maintenir ses positions sur le front depuis fin février. Le président Zelensky a appelé à plusieurs reprises les alliés occidentaux à accélérer la livraison d'armes. La France, répondant à cet appel, envisage des mesures drastiques pour répondre aux besoins urgents.
Dans un contexte où la cadence de production s'avère insuffisante, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, évoque la possibilité d'utiliser les outils juridiques à sa disposition pour garantir une production plus rapide. Des réquisitions pourraient ainsi être envisagées pour mobiliser des ressources humaines, des stocks ou des équipements de production en faveur de la fabrication de matériels militaires.
Le gouvernement entend agir rapidement pour garantir un soutien efficace à l'Ukraine et assurer la sécurité de son propre territoire. Des mesures telles que l'imposition de niveaux minimaux de stocks ou la priorisation des commandes militaires pourraient être mises en place dans un avenir proche.
Parmi les défis à relever, le délai de livraison des missiles anti-aériens Aster, produits en collaboration avec l'Italie par MBDA, est pointé du doigt. Alors que la France a passé commande de 200 missiles en janvier 2023 pour un montant de 900 millions d'euros, leur livraison est prévue pour 2026, tandis que le ministère souhaite les recevoir dès le deuxième trimestre 2024.
Le ministre regrette également le retard pris dans la conclusion de plusieurs contrats en Europe de l'Est. La France s'est engagée à fournir 78 canons Caesar à l'Ukraine dans le cadre d'une coalition d'artillerie, et leur livraison devrait être accélérée.
En février, le président Macron avait évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol pour soutenir l'Ukraine, mais cette idée avait été rejetée au niveau européen. Cependant, la France reste déterminée à tout mettre en œuvre pour empêcher la Russie de remporter la guerre.
Face à la détérioration de la situation sur le front ukrainien, le gouvernement explore des solutions pour accélérer la production d'équipements militaires, notamment en envisageant des réquisitions ou en imposant des priorités aux industriels.
L'Ukraine, en proie à une pénurie de munitions, peine à maintenir ses positions sur le front depuis fin février. Le président Zelensky a appelé à plusieurs reprises les alliés occidentaux à accélérer la livraison d'armes. La France, répondant à cet appel, envisage des mesures drastiques pour répondre aux besoins urgents.
Dans un contexte où la cadence de production s'avère insuffisante, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, évoque la possibilité d'utiliser les outils juridiques à sa disposition pour garantir une production plus rapide. Des réquisitions pourraient ainsi être envisagées pour mobiliser des ressources humaines, des stocks ou des équipements de production en faveur de la fabrication de matériels militaires.
Le gouvernement entend agir rapidement pour garantir un soutien efficace à l'Ukraine et assurer la sécurité de son propre territoire. Des mesures telles que l'imposition de niveaux minimaux de stocks ou la priorisation des commandes militaires pourraient être mises en place dans un avenir proche.
Parmi les défis à relever, le délai de livraison des missiles anti-aériens Aster, produits en collaboration avec l'Italie par MBDA, est pointé du doigt. Alors que la France a passé commande de 200 missiles en janvier 2023 pour un montant de 900 millions d'euros, leur livraison est prévue pour 2026, tandis que le ministère souhaite les recevoir dès le deuxième trimestre 2024.
Le ministre regrette également le retard pris dans la conclusion de plusieurs contrats en Europe de l'Est. La France s'est engagée à fournir 78 canons Caesar à l'Ukraine dans le cadre d'une coalition d'artillerie, et leur livraison devrait être accélérée.
En février, le président Macron avait évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol pour soutenir l'Ukraine, mais cette idée avait été rejetée au niveau européen. Cependant, la France reste déterminée à tout mettre en œuvre pour empêcher la Russie de remporter la guerre.